Comment les identifier et se détoxiner ? Faites le test ! Par les Docteurs Alain Collomb, Jean-Yves Gauchet et Claude Lagarde.


Préface du Professeur Charles Sultan

L’histoire de la médecine est jalonnée de grandes découvertes expérimentales, d’observations cliniques, d’études épidémiologiques et d’avancées thérapeutiques qui, dans leur majorité, ont contribué à améliorer la qualité et la durée de vie de l’Homme.

En revanche, depuis quelques années, l’augmentation singulière des maladies chroniques dans le monde, dénoncée par l’OMS et autres organismes internationaux, interpelle, à juste titre, sur son lien de causalité avec la dégradation de l’environnement.

Cette menace invisible, cette contamination insidieuse et généralisée de l’air, de l’eau, de l’alimentation., relève en particulier des perturbateurs endocriniens environnementaux (pesticides, plastiques, médicaments, etc.) qui tiennent la première place à côté de métaux lourds, des OGM, des nanoparticules.

Il aura fallu attendre vingt ans pour que le concept de « perturbateurs endocriniens » émerge dans le monde médical et scientifique, à travers la conjonction d’observations de la faune sauvage (de la grenouille à l’ours blanc), de données expérimentales (chez l’animal ou sur cellules), d’études épidémiologiques et de l’analyse des conséquences cliniques du Distilbène, un xéno-estrogène prescrit dans les années 1960, à des milliers de femmes pendant leur grossesse.

Et pourtant, Rachel Carlson (The Silent Spring) et Theo Colborn (The Vonishing Mon) n’avaient-elles pas alors tiré le signal d’alarme en dénonçant le risque d’accélération de cette pollution chimique sur la disparition d’espèces sauvages et son impact sur la survie de l’espèce humaine ?

Aujourd’hui, les perturbateurs endocriniens sont reconnus comme des acteurs de premier plan dans la physiopathologie des maladies endocriniennes, métaboliques, neurologiques, comportementales et respiratoires …. Ce serait faire injure à l’avenir, aux générations futures, de surseoir aux décisions énergiques de suspendre rapidement cette pollution.

Si la désinfection, la décontamination, la détoxination représentent des options envisageables, ne serait-ce pas plus légitime de préférer une réduction, voire une interdiction, de production de ces polluants chimiques ?

Cet ouvrage remarquable, coordonné par d’éminents spécialistes de la pollution environnementale, permet de faire le point sur la réalité du problème, à travers des mises au point actuelles et de qualité. Les solutions susceptibles de réduire la pollution environnementale sont clairement évoquées et je suis convaincu que cet ouvrage, didactique autant que militant, contribuera à animer un débat de société où le scandale sanitaire est confronté à la réalité des lobbies dont l’insoutenable légèreté se conjugue à l’imposture. Avec Albert Oacquard, ne soyons ni optimistes ni pessimistes, mais restons simplement volontaristes.

Acheter ce livre

Vivez Nature | Naturally | NaturaBio | Artemisia | Zen & Bio | Zen | Marjolaine | Vivre Autrement | Bien-être, Médecine douce & Thalasso | Natexpo | Les Thermalies | Respire la Vie | Saveurs des plaisirs gourmands | Sevellia